Les travailleurs de la SNCB qui font rouler les trains, y compris les week-ends, les nuits et les jours fériés, ont un quota de 130 jours compensatoires et de repos par an, censés remplacer les week-ends et jours fériés passés au travail.
Sauf que le manque de personnel est tel que les 8 000 cheminots concernés par ce régime de travail ne peuvent pas les prendre et ont accumulé ensemble plus de 111 000 jours de repos !
Ce n’est pas étonnant quand on sait que pour 253 millions de voyageurs (en 2019), il n’y a aujourd’hui plus que 29 000 cheminots (en équivalents temps plein). En 2004, il y a 17 ans, ils étaient encore plus de 40 000 pour 165 millions de voyageurs !
Que fait la direction de la SNCB ? Elle veut désormais payer ces jours. Les cheminots ne sont pas d’accord. Outre qu’ils seraient taxés au maximum, c’est une façon pour la direction d’entériner le sous-effectif et des horaires intenables et dangereux imposés !