Que ce ne soit pas l’intérêt des travailleurs qui motive le gouvernement, on le voit aussi dans l’autre mesure décidée : un contrôle (encore !) plus renforcé sur les malades de longue durée, sanctions à la clé. Pour faire une économie de 110 millions d’euros, les ministres veulent ainsi remettre au travail, en réalité les exclure de leurs droits, au moins 5 000 malades de longue durée par an (sur 500 000 au total).
Quant aux patrons qui imposent des conditions de travail qui poussent toujours plus de travailleurs vers le burn-out, les troubles musculo-squelettiques, la dépression et les cancers, ils peuvent continuer à s’enrichir sur le dos de ceux qui triment… et même les licencier sans indemnités quand ils déclarent ne pas trouver de poste adapté.