Comme réponse aux tentatives de Koen Geens de former un « gouvernement miroir » et à l’annonce du trou budgétaire que ce gouvernement est appelé à effacer, Paul Magnette réclame un « audit » sur l’efficacité du tax shift du gouvernement Michel. Et il proclame qu’il est « grand temps de faire contribuer le capital ».
Visiblement, le PS est déjà en campagne. Car quand il gouverne, il applique l’austérité pour les travailleurs et les services publics, et fait cadeaux sur cadeaux aux plus riches ! C’est comme cela que le PS a contribué à raboter les budgets de l’enseignement et de la santé, à geler les salaires, à privatiser à tout va, organisé la chasse aux chômeurs et approuvé les cadeaux fiscaux pour les riches comme les intérêts notionnels et les milliards pour les banques.
Et dans les prochains gouvernements régionaux et peut-être fédéraux, il fera la même politique en faveur des capitalistes, en maquillant son langage pour tenter de faire croire qu’il est du côté des travailleurs.