Syriza, le parti de gauche grec, va élire prochainement son prochain président. Son ancien président, Alexis Tsipras, a dû démissionner après une nouvelle déconvenue aux élections de mai.
Élu en 2015 sur la promesse de s’opposer aux diktats de l’Union européenne, Tsipras a cédé et trahi en acceptant de faire peser sur la population tout le poids des économies exigées par les financiers. Tsipras et les dirigeants de Syriza ont choisi leur camp : celui du grand capital.
Les années du gouvernement Tsipras de 2015 à 2019 ont laissé le souvenir d’un chômage massif, de fermetures d’entreprises, de services publics de plus en plus dégradés, de salaires et de retraites amputés et de répression.
Le naufrage de Syriza ne s’arrête pas là. Son futur président Stefanos Kasselakis est un ancien banquier de Goldman Sachs, il a fait campagne pour Joe Biden et il se pâme devant « l’esprit d’entreprise »…