Haut-Karabakh: ravages nationalistes

Depuis l’effondrement de l’URSS – dont faisaient partie l’Arménie et l’Azerbaïdjan – et le retour des frontières nationales, les pouvoirs de ces deux pays se disputent l’hégémonie dans cette région du Caucase. En plus, d’un côté la Turquie soutient et arme l’Azerbaïdjan, de l’autre la Russie, affaiblie, ne remplit plus sa promesse de soutenir l’Arménie.

Depuis 30 ans, la guerre n’a pas cessé, avec ses dizaines de milliers de morts. La dernière offensive de l’Azerbaïdjan a mis fin à la sécession de l’enclave du Haut-Karabakh en territoire Azerbaïdjan, mais peuplé en majorité d’arméniens. Les arméniens du Haut-Karabakh craignent maintenant des pressions et expulsions massives.

L’URSS était une dictature, la bureaucratie au pouvoir accaparait une bonne part des richesses produites, mais les peuples n’y connaissaient pas les guerres nationalistes. Le retour dans le giron capitaliste a aggravé la situation des peuples, ajoutant à l’exploitation et la misère les affrontements nationalistes des bandes rivales qui accaparent les territoires et le pouvoir.