Depuis 2011, des millions d’euros de taxe ont été éludés sur la provenance et la composition du biodiesel venant des États-Unis.
Des entreprises ont prétendu vendre du biodiesel venant de Norvège afin d’éviter des taxes sur sa véritable provenance.
Mais l’astuce ne s’arrête pas aux frais de douane. Le biodiesel « durable », c’est-à-dire mélangé avec de l’huile de friture usagée, leur coûte plus cher que le diésel américain additionné d’huile de soja pouvant être utilisé pour l’alimentation, alors les importateurs occidentaux en maquillent la composition, afin de diminuer leurs coûts.
Dans ces magouilles, tout le monde joue à être étonné mais l’organisation fournissant les certificats autorisant à commercialiser ce biodiesel est composée de 240 membres… dont de grandes compagnies pétrolières telles que BP, Shell, Total… Une fraude organisée, qui n’est que le fonctionnement habituel du capitalisme.