Entreprenez, qu’ils disent…

Le nombre de faillites a augmenté de 5% par rapport à l’année dernière. En réalité, il existe bien plus d’entreprises qui ferment à cause de la crise, mais qui ne sont pas comptabilisées dans les faillites, en raison d’un changement de procédure à Bruxelles qui masque une partie de la réalité.

Une partie de ces faillites sont la conséquence de la hausse des prix, qui imposent aux travailleurs de se priver et de diminuer leur consommation. Les petits commerçants sont bien sûr touchés avant les gros capitalistes, et nombre d’entre eux, ruinés, perdent leur propriété et sont obligés de travailler comme ouvrier ou employé.

Les médias et politiciens ne cessent de nous vendre la petite entreprise comme une manière de s’en sortir. Mais c’est leur système capitaliste qui, en diminuant le pouvoir d’achat et en aggravant la compétition, écrase les plus petits pour ne laisser subsister que les plus gros. Apprendre à s’organiser en luttant pour les salaires, en voilà un projet plein d’avenir !