L’ALE de Mons en faillite, les politiques en fuite

En juillet, les 80 aide-ménagères du secteur titres-services de l’ALE de Mons ont été licenciées. Fin août, ce sont plusieurs centaines de travailleurs qui, à leur tour, perdent leur emploi en ALE avec la mise en faillite des autres secteurs.
Travailler en ALE pour 4,10 euros de l’heure, c’est une misère, mais c’est vital pour gagner les 200 à 300 euros par mois en complément du chômage ou du CPAS. Quant aux aide-ménagères, le salaire n’est que de 11 euros brut de l’heure.
Toute une partie des tâches les plus utiles à la société sont exercées avec ce système précaire des ALE. A Mons, les travailleuses et travailleurs s’occupent de la garderie des enfants dans les écoles et nettoient, bricolent et jardinent pour de nombreuses personnes âgées.
Qui va assurer la garderie à la rentrée ? Qui va aider les personnes âgées ? Les dirigeants politiques du PS et du MR qui sont surtout occupés à s’accuser mutuellement de la responsabilité de la faillite ?
Les services nécessaires à la population sont sous-financés et cela va aller en s’aggravant avec la politique d’austérité exigée par le patronat, et mise en place par Bouchez, De Wever et Prévôt.