C’est l’entreprise Sécuritas qui a remporté la plus large part du marché public ouvert par la police fédérale. L’entreprise n’est pas à son coup d’essai et multiplie les collaborations avec la police : gestion d’infrastructure informatique, réponse aux appels d’urgence, monitoring de caméra de surveillance, sécurisation de commissariat de police.
Avec l’approfondissement de la crise et la multiplication des attaques patronales, l’Etat se prépare à réprimer des mouvements de contestation. Alors, à côté des lois contre les piquets de grèves et les manifestations, il investit dans le matériel de police et la rapproche d’entreprises privées qui ne manqueront pas de l’aider dans sa sale besogne de répression.