Un groupe d’étudiants a organisé l’occupation pacifique d’un bâtiment le 29 octobre pour appeler à la fin des liens académiques de la VUB avec Israël, ce qui permettrait au moins d’informer les étudiants sur le massacre atroce des Palestiniens par l’armée et les colons extrémistes israéliens.
Ce groupe avait déjà organisé une occupation pendant plusieurs mois, pacifiquement, avec l’accord du rectorat. Cette fois encore, ils ont annoncé que l’occupation ne dérangerait en rien le déroulement des cours et qu’ils laisseraient passer tout le monde.
Cette fois, l’attitude du recteur a été bien différente. Après 10 minutes, l’électricité était coupée et les toilettes bloquées. 1h30 après le début de l’occupation, la police débarquait et entourait le bâtiment.
Une activiste témoigne : « Les manifestants pacifiques ont été brutalement traînés hors du bâtiment un par un. Les étudiants ont été saisis par le cou et l’un d’entre eux a failli s’évanouir lorsque la police a appuyé sur sa gorge. »