La N-VA échange le V en signe de « Victoire « et « Vlaams » contre une main ouverte. Selon les dirigeants du parti, elle serait « le symbole d’un parti qui serait force du changement, moteur du progrès, un parti à vocation sociale… ».
Quels sont les changements que prône la N-VA, on a pu s’en rendre compte avec la politique d’austérité du gouvernement flamand qu’il dirige. Pas étonnant donc que la N-VA dépense 1 million d’euros pour cette campagne. Il faudra une sérieuse dose de « com » pour le faire oublier.
Une main tendue ? Pas aux travailleurs !
De Wever explique : « Nous voulons être une force de changement. En face, il y a un syndicat qui refuse ce changement, qui ne veut pas avancer. C’est une force réactionnaire (…) »
Voilà contre qui son parti compte imposer son « changement » : contre tous les travailleurs qui ne voudraient pas se résigner au chômage, aux baisses des salaires et de leur niveau de vie.
Ce qu’ils appellent « progrès », c’est uniquement la progression des profits pour quelques-uns au détriment du monde du travail ! Et c’est un sérieux recul pour les travailleurs et pour toute la société.