La loi du programme « trajet retour au travail » vient d’être votée à la Chambre. A partir du 1er janvier 2023, c’est un véritable programme de harcèlement des travailleurs et travailleuses en maladie de longue durée qui entrera en application, avec des sanctions à la clé pour ceux qui n’accepteraient pas ou ne pourraient pas retravailler.
Pourtant, d’après les représentants du patronat eux-mêmes, ce sont surtout les patrons qui causent l’échec de la réintégration : quel est leur intérêt de réintégrer des ouvriers et ouvrières dont les tendons ou les nerfs sont déjà usés ? Et les postes allégés sont les premiers à être supprimés en temps de crise.
La démagogie contre les travailleurs “qui ne voudraient pas travailler” va surtout servir les politiciens qui surfent sur les divisions créées au sein de la population.