Vendredi 24 juin, à Melilla, au moins 37 migrants seraient morts en tentant de rejoindre le territoire espagnol. Des dizaines d’autres auraient été blessés, selon les ONG, sous les coups de la police marocaine ou en tombant des clôtures qui font plusieurs mètres de haut.
La police espagnole a été plus que complice en repoussant les migrants par ses charges et en laissant la police marocaine faire la suite du sale travail. Du côté marocain, les migrants arrêtés ont été parqués sur quelques mètres carrés, entassés les uns sur les autres, tabassés et laissés sans soins ni nourriture pendant des heures.
Pedro Sanchez, le Premier ministre socialiste d’Espagne, a remercié « le travail extraordinaire de la gendarmerie marocaine » qui, « en coordination avec les forces de sécurité espagnoles », a essayé de freiner « un assaut violent et organisé par les mafias qui trafiquent les êtres humains ». Son gouvernement, qui se qualifie lui-même « le plus progressiste de l’histoire », compte des ministres du parti Podemos et du Parti communiste mais il se montre aussi abject que les autres.