Mardi soir, le big boss de la SNCB a fait de la politique patronale sur les deux chaines publiques du pays :
Son principal argument contre les grévistes était que chaque ménage belge paye 1000 euros d’impôts par an pour avoir des trains qui roulent. Pourquoi doit-on encore payer un billet ?
Il ne faut pas le demander à Jo Cornu qui enchainait en réclamant plus de liberté de management (voire la libéralisation) dans le rail pour… pouvoir augmenter les prix ! Son exemple est BPost qui a, selon lui, pu augmenter ses tarifs de 60% depuis sa libéralisation.
Bref, travailler plus et gagner moins pour les cheminots, avec un service de moindre qualité et plus cher pour les usagers, voilà les plans de Jo et compagnie. Alors vive la grève des cheminots !