Jo Cornu, administrateur général de la SNCB, n’a pas craint les dépenses pour que des sociétés de consulting lui fournissent des « expertises » justifiant sa politique : le « benchmarking » (terme anglais qui veut simplement dire comparer au standard). Une telle étude indiquerait que les cheminots de la SNCB travailleraient moins que leurs collègues d’autres sociétés de chemins de fer et que les usagers payeraient 35% moins cher que dans d’autres pays.
Comme en Allemagne où les conducteurs de train sont en grève pour dénoncer leurs salaires amputés depuis la privatisation et quasiment jamais augmentés ? Ou la France où le réseau, suite aux réductions du personnel, est si mal entretenu que cela provoque des accidents comme à Brétigny en 2013 ? Ou encore en Angleterre où certain trajets en train sont simplement devenus impayables ?
« Benchmarking » ou pas, on a tous intérêt à se mobiliser avec les cheminots pour empêcher ces attaques contre le service public, son personnel, ses usagers !