Intermarché, Makro, Delhaize… Dreamland et Dreambaby… et après ?

Alors que Colruyt a fait des profits records pendant le confinement, le groupe prévoit de licencier 192 travailleurs des magasins Dreamland et Dreambaby, de fermer 6 magasins et de céder les enseignes restantes à la chaîne ToyChamp. 

A cause de l’inflation, beaucoup de travailleurs, et encore plus de pensionnés et chômeurs, sont contraints de couper dans leurs dépenses, et les jouets passent après la nourriture. 

En faisant payer la crise à la classe ouvrière, les capitalistes scient la branche sur laquelle ils sont assis : les licenciements diminuent le pouvoir d’achat, ce qui diminue les ventes et entraîne de nouveaux licenciements…… 

La concurrence mène chaque capitaliste à surenchérir sur ses concurrents par des réductions salariales pour maintenir ses profits. Si un capitaliste franchise ou licencie, ses concurrents sont amenés à l’imiter.

Cette généralisation de l’offensive capitaliste impose que les travailleurs doivent se défendre de manière unie. Ce n’est qu’au niveau de tout le secteur, voire de tout le pays qu’on peut imposer un rapport de force.