L’accueil des tout-petits se dégrade de mois en mois, en Flandre comme à Bruxelles et en Wallonie.
Une maman témoigne que dans la crèche communale de son bambin, il n’y avait qu’une seule femme de ménage sur quatre pendant plusieurs semaines au mois de mars ! Dans un lieu où la moindre gastro nécessite de désinfecter continuellement tout le matériel jusqu’aux clenches de portes, c’est tout simplement irresponsable qu’il ne soit pas prévu de remplaçants ou remplaçantes pour faire face aux absences normales et inévitables.
Une gardienne pensionnée qui accueille en dépannage des bébés pour arrondir ses fins de mois raconte : « un nouveau bébé est arrivé au milieu du mois de mars. Du fait du manque de personnel, la direction de la crèche où il était inscrit a décidé de fermer ses portes deux jours par semaine jusqu’à nouvel ordre !»
A chaque fois, la dégradation du secteur signifie, autant de mauvais soins pour les tout-petits, que de stress pour les employées et pour les parents qui doivent trouver des gardes de remplacement, et les payer ! Et courir à travers la ville avant et après leurs heures de travail…
Quand cela n’empêche pas purement et simplement certains parents, et en première ligne les mères, de garder leur travail.