La SNCB a annoncé la fermeture de 44 des 135 guichets actuels. La direction se justifie en disant que payer des guichetiers qui sont de moins en moins sollicités n’est pas utiliser l’argent public en « bon père de famille ». En bon capitaliste surtout !
C’était la politique de la SNCB de tout faire pour guider les voyageurs vers les automates et les services en ligne. Et si les gares sont aujourd’hui désertes, avec tout ce que ça veut dire en termes de sentiment d’insécurité des voyageurs, de vandalisme et de déshumanisation en général, il faut chercher la raison dans les économies imposées par un État qui tient guichet ouvert pour tous les grands spéculateurs et licencieurs, et dans le gouffre financier de la privatisation en cours !