Flexibilité : il est toujours possible…

Sous prétexte de « simplifier la réglementation » le gouvernement prépare une loi qui aggravera encore les conditions de vies des 1,5 millions de travailleurs à temps partiel. Les patrons ne devraient plus payer de sur-salaires en cas d’heures supplémentaire, ils pourraient notifier l’horaire de travail 1 jours à l’avance (contre 5 actuellement), le contrat de travail ne devrait plus préciser une heure de début et de fin mais seulement une « fourchette » quotidienne variant de 6 à 20 heures. L’employeur pourrait choisir les jours « du lundi au samedi ». Bref, un cauchemar qui détruit la vie sociale de ces travailleurs.

… de faire pire !

Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement Michel prévoit aussi une extension des flexi-jobs aux autres secteurs du commerce. Ce régime conçu pour contenter les patrons de l’Horeca, supprime le payement de cotisations sociales pour les employés qui ont déjà un 4/5 temps dans un autre secteur et pour les étudiants. Avec ces flexi-jobs et des temps-partiels ultra-flexibles, les patrons du commerce et de la restauration reçoivent un fameux coup de main du gouvernement pour pressurer leurs travailleurs.