Avec la fin de la « trêve hivernale », l’Etat supprime ses subsides des places d’accueil pour les sans-abris dans les organismes comme le SAMU social. D’après l’association Médecins du monde il s’agirait d’environ 500 lits qui sont en train de disparaître faute de moyen alors qu’il y aurait à Bruxelles aux alentours de 6 000 sans-abris.
Pourtant Bruxelles compterait entre 17 000 et 26 000 logements vides. Laisser ces 6 000 personnes, y compris des mineurs et des familles avec des enfants, vivre dans la rue est inhumain. On pourrait du jour au lendemain loger tous les sans-abris en réquisitionnant les logements vides !
Mais faire cela reviendrait à affirmer que la vie des êtres humains passe au-dessus des droits qu’accorde les titres de propriété ! Et ça, l’État et la bourgeoisie ne s’y résolvent que sous forte pression.
La ville de Bruxelles préfère criminaliser la mendicité des mineurs de moins de 16 ans et envoyer la police “traiter le problème” à sa manière. Pour ces jeunes, c’est littéralement la fin de la “trêve” hivernale.