De janvier à juin, il y a eu plus de 6.000 faillites en Belgique, causant la perte de plus de 14.000 emplois. Les secteurs les plus touchés sont la construction, les garages automobiles mais aussi l’Horeca.
Ce nombre de faillites en hausse par rapport aux quatre dernières années s’explique en partie par la fin du moratoire qui a été mis en place par le gouvernement avec la crise du Covid, qui semblait protéger les entreprises de la faillite mais ne faisait que reporter le problème à plus tard. Mais la cause principale est la crise du capitalisme : l’enrichissement d’une poignée d’ultra riches au détriment de la grande majorité avec tout ce que ça implique comme pression des banques sur les petits commerces, hausse du coût du gaz et de l’électricité, baisse du nombre de clients, etc.
Aujourd’hui, la hausse du nombre de faillites risque de pousser un pas plus loin la société dans la crise. Que ce soit une grande entreprise comme Van Hool ou un petit garage, sa fermeture entraîne une baisse de consommation de biens intermédiaires qui étaient auparavant nécessaires pour produire… et risque de pousser d’autres entreprises à la faillite. D’autant que l’augmentation des faillites est aussi d’actualité en Allemagne, en France ou au Luxembourg.