Cinq militaires ont été poursuivis pour négationnisme et incitation à la haine. Ils étaient organisés, et l’un d’eux est soupçonné d’avoir été en Pologne pour des entraînements de tir avec une organisation d’extrême droite. Ils publiaient des messages antisémites ou islamophobes, et auraient harcelé un de leur collègue noir.
Les liens entre extrême droite et militaires ou policiers sont fréquents. C’est ce qui a notamment permis à des militants racistes en France de se procurer une liste de suspects pour “venger” un jeune blanc tué lors d’un bal. Si pour l’instant ceux qui vont trop loin sont parfois identifiés, ils ont rarement des sanctions importantes. La bourgeoisie a intérêt à maintenir dans l’armée quelques cadres d’extrême droite qui participeront à la répression contre les syndicalistes, les travailleurs immigrés ou les militants d’extrême gauche quand la lutte des classes se radicalisera…