La journée d’action du 24 mars de la FGTB était aussi consacrée à dénoncer l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Sur l’ensemble des travailleurs, cet écart est de 22,7% !
Si la différence de rémunération pour une même fonction et un même niveau de diplôme tend à diminuer, dans les faits cela ne change pas grand chose : les femmes se retrouvent cantonnées dans les métiers comme les soins ou l’éducation, où les salaires sont bas. Et 43% des travailleuses sont à temps partiel ! La conséquence de cette inégalité est que la pension moyenne d’une femme est de 1.077 € par mois… soit 300 € de moins que les hommes.
Depuis le début du 19ème siècle, le marché capitaliste du travail a maintenu cette inégalité entre les hommes et les femmes, comme du reste entre les travailleurs étrangers et les « nationaux ». Si les luttes contre les bas salaires et la précarité sont indispensables, il est évident aussi que seule la mise en place d’une société socialiste pourra mettre fin à toutes les discriminations, lorsque les frontières auront disparu en même temps que l’exploitation des travailleurs par les patrons.