Echos de la manifestation à Gand :

Un délégué de Torfs de Sint-Niklaas (chaîne de 75 magasins de chaussures situés en Flan­dre) : « Chez nous, la charge de travail augmente… Les salaires ne sont pas élevés… Avec le coût de la vie actuel, il y a de nombreux pensionnés qui continuent à travailler dans les magasins avec des contrats flexi-jobs ! »

Une employée du Service de la Ville de Gand : « Ce que je vois dans ma ville, c’est la pauvreté qui monte partout… Par exemple, le nombre de personnes sans-abris a fort augmenté. C’est grave, alors même qu’il y a un grand nombre de bâtiments inoccupés… »

Un délégué d’un magasin Colruyt de Geraardsbergen : « On est attaqué par le gouvernement mais aussi par notre propre direction. Là, la direction Colruyt veut nous sortir de la commission paritaire 202. Cela signifierait la suppression des primes de week-end, des primes du soir, primes de fin d’année et d’autres… Ce qui ferait d’énormes pertes de revenus au total ! »

Un ouvrier de Volvo Trucks raconte la pénibilité de son travail : « C’est la première fois que je participe à une manifestation. Les collègues étaient nombreux à vouloir venir, alors je suis venu… Cela fait plus de dix ans que je travaille en équipe de nuit, avec une charge de travail toujours un peu plus lourde… C’est trop fatiguant et au final, c’est dur de tout payer, surtout avec les loyers… »