Au lieu d’un jour de crédit en moins par 18 jours d’absence, quelle qu’en soit la raison, ce sera un jour de crédit en moins par 28 jours de maladie pour les cheminots et 2 jours fériés supprimés.
Les directions syndicales se réjouissent d’avoir forcé la direction de la SNCB qui voulait passer en force, de s’asseoir à la table. Mais aucun cheminot, gréviste ou non gréviste, ne peut être d’accord avec ce soi-disant « accord ». Et cela d’autant plus que l’essentiel du plan de la direction, et notamment le non-remplacement de bien de cheminots partant à la retraite, est maintenu.
Si la grève est suspendue pour l’instant, le désaccord reste entier. Dans les luttes à venir, les travailleurs devront se donner les moyens de ne pas dépendre des décisions que les directions syndicales prennent à leur place.