Alors que plusieurs grandes entreprises licencient (Audi) ou mettent la clé sous la porte (Van Hool), et que les faillites augmentent, tout va bien du côté de l’industrie de l’armement.
Thalès Belgique, « partenaire important de la Défense » selon la ministre Ludivine Dedonder (PS), a doublé ses effectifs ces 5 dernières années, et vient d’ouvrir un nouveau centre de compétence en cybersécurité à Tubize.
Du côté de Charleroi, le patron de la Sabca et de Sabena Engineering affirme que son entreprise embauchera encore 200 à 300 personnes dans le secteur, en plus des 200 personnes embauchées ces 4 dernières années.
Il s’agit d’une tendance générale. En Europe, les carnets de commande de l’industrie de la défense sont pleins, au point que les spéculateurs ont fait monter les actions du secteur de 26% depuis le début de l’année. Et pour cause, l’OTAN impose à ses pays membres d’investir au moins 2% de leur PIB dans l’armement, ce qui fait 63 milliards au moins à investir dans ce secteur dans les prochaines années.
Ces emplois d’aujourd’hui ne vont pas enrichir la société, ils préparent seulement les morts de demain !