Du 15 au 19 janvier s’est tenu le rendez-vous annuel des grands patrons et de leurs serviteurs politiques dans la station huppée de Davos, en Suisse. Ils ont déboursé parfois jusqu’à 600 000 euros pour y participer. La Belgique a même eu sa vitrine : grands patrons, ministres, famille royale et tout le tralala.
Entre drinks, repas et soirées, ont lieu des discussions formelles ou informelles entre ces dirigeants sur l’avenir de la planète mais avant tout sur l’avenir… de leurs affaires.
Tout comme la récente visite belge en Chine mais à une échelle plus large, ces rencontres internationales entre hommes d’affaires et politiques sont une occasion, parmi d’autres, de « réseauter ». C’est-à-dire de nouer des contacts afin de décider, plus tard, dans les conseils d’administration des grandes multinationales de tel ou tel nouveau partenariat, investissement, etc.
Davos sert aussi de théâtre. Le thème de cette année ? « Restaurer la confiance » dans un monde en crise, comprenez : comment continuer à faire des profits dans une économie qui s’enfonce dans des crises et un monde qui peut évoluer vers la guerre généralisée, tout en évitant que les populations se soulèvent.
Car tout cela n’est pas qu’une farce grotesque. Les guerres, de plus en plus nombreuses, s’enchaînent. Les niveaux de vie baissent et la pauvreté augmente.
Juste avant le forum de Davos, Oxfam annonçait que les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune depuis 2020, tandis que cinq milliards de personnes se sont appauvries.
Il n’y a aucune confiance à avoir dans leur système, il faut le renverser !