Une directive arrive du ministère de l’enseignement. La directrice réunit les professeurs pour les informer des nombreux changements intervenus. Des classes vont être regroupées, des options supprimées. Des jeunes professeurs perdent leur emploi.
A l’issue de la séance d’information, les professeurs sont en colère. Ils ne reprennent pas le travail. On discute des effets des réformes du prochain gouvernement. Suppression du statut de fonctionnaire. Perte mensuelle de centaines d’euros sur sa pension. Augmentation des heures de travail. Non-indexation pour les fonctionnaires. Un arrêt de travail est décidé. « Une heure, pas plus » insiste la directrice. Ce sera deux heures décident les professeurs qui ont besoin de se concerter.
Puis les enseignants reviennent dans leur classe, bouillants de colère. Alors ils s’expliquent devant les élèves. Les élèves sont tout aussi indignés. Certains qui voulaient poursuivre des études pour devenir enseignants à leur tour sont en plein désarroi.
Il faut que toute cette colère s’exprime collectivement, dans la rue, pour que les autres comprennent qu’ils ne sont pas seuls à la ressentir.