Le parlement vient de voter le nouveau code pénal et le gouvernement se vante d’avoir «modernisé le droit pénal».
Mais ce texte contient, entre autres, une attaque contre le droit de manifester. Alors que la loi «anti-casseur» qui prévoyait des interdictions de manifestation a été retirée, le gouvernement fait revenir ces attaques par la fenêtre.
Le nouveau code pénal contient notamment un article qui sanctionne «les attaques méchantes à l’autorité de l’Etat». Cette formulation très générale permet au Ministère public de poursuivre pénalement quasiment toute forme de protestation publique ou d’appel à la désobéissance.
Ces attaques ne viennent pas là par hasard. La crise s’aggrave et les menaces de guerre se font toujours plus grandes. Cela ne manquera pas de faire naître des oppositions et l’État se prépare à réprimer les contestations populaires.