Déjà en difficulté, la hausse des factures d’énergie a fini par mettre en faillite la société Neokids avec ses 17 crèches bruxelloises, entraînant 110 licenciements. Les salaires n’étaient d’ailleurs déjà plus payés depuis le mois d’octobre. Plus de 400 enfants et leurs parents se retrouvent sans crèche. Et cela ne fait qu’aggraver le manque de places généralisé dans les crèches qui rend impossible ou impayable le fait de pouvoir faire garder son enfant et contraint de nombreux parents – surtout des femmes – à devoir rester à la maison. Il faudrait un véritable service public de l’enfance qui permette à chaque enfant d’être gardé, éduqué, pris en charge correctement.