Les syndicats cheminots annoncent une grève pour le 9 octobre. En effet, la direction du groupe et la ministre Galant sont en train de concocter les mesures qui réduiront les dépenses de la SNCB de 25% d’ici 5 ans.
En 2015, il y avait moins de 33.000 cheminots. Suivant l’accord daté de 2008, ils devraient pourtant être 38.000. 11.000 d’entre eux seront pensionnés d’ici 2019. Une catastrophe pour le fonctionnement des chemins de fer, mais la ministre Galant veut « profiter du trou dans la pyramide des âges » pour diminuer encore les effectifs.
Comment les trains pourront rouler, en toute sécurité et à l’heure, avec si peu de cheminots, on peut se le demander. Mais c’est sûr, lors de la grève, Galant et ses acolytes vont s’exciter sur les grévistes « irresponsables ». Mais ce sont eux, et pas les cheminots qui « prennent les voyageurs en otage ».
« Destination mieux » ?
Au fil des plans des directions successifs du groupe SNCB et la perte de postes de cheminots, les plaintes des voyageurs augmentent. Notamment les plaintes concernant des appareils à tickets ont augmenté : de 172 en 2012 à 2 200 en 2014 !
Dans beaucoup de gares, un appareil a remplacé un ou deux cheminots en chair et en os derrière le guichet. Mais quand l’appareil est en grève et qu’il faut payer dans le train, la SNCB nous taxe en plus de 7 euros !
Le train de Galant, Cornu et consorts, ne prend pas le chemin de la destination « mieux ».