Lundi 24 octobre, des centaines de manifestants à Schaerbeek se sont opposés à la mise en place du plan « Good Move » dans leur commune, en démontant les panneaux d’interdiction, en déplaçant les barrières ou les obstacles à la circulation.
Le gouvernement bruxellois affirme que ce nouveau plan de mobilité, approuvé en 2020, a été réalisé en concertation avec les habitants.
Dans les faits, de nombreux Bruxellois sont stupéfaits du degré d’improvisation de ce plan. Des rues secondaires voient défiler des flux d’automobiles déviés par les panneaux d’interdiction. Le tarif des horodateurs a également fortement augmenté dans toutes les communes.
Prétendre résoudre les problèmes de mobilité sans une offre massive de transports en communs gratuits revient à reporter le fardeau de la désorganisation et de l’injustice sociale sur le dos des travailleurs.