La banque américaine First Republic en faillite a été sauvée par le gouvernement américain. C’est la troisième banque américaine qui fait faillite en quelques semaines en plus d’une série de banques régionales.
Face aux incertitudes sur la viabilité des banques, pas mal d’entreprises retirent leurs dépôts des banques locales pour les placer dans des banques plus importantes censées être plus solides.
L’Etat américain a dû intervenir pour renflouer les banques en faillite à coups de milliards, pour les revendre ensuite à prix cassés à d’autres banques plus grandes – permettant par la même occasion que le secteur bancaire soit dans les mains d’un groupe encore plus petit de capitalistes.
Le système capitaliste est rempli de contradictions ingérables pour ses dirigeants et génère continuellement de nouvelles crises. Et la situation actuelle risque de déboucher sur une nouvelle crise financière.
Un vieux routier de la finance comme Charlie Munger, associé à l’un des principaux groupes financiers mondiaux, prévient: « une tempête se prépare sur l’immobilier commercial américain ». Si la crise s’aggrave, ce qui est probable, les Etats se trouveront à devoir sauver les plus grandes banques et les banques centrales elles-mêmes. La crise serait alors plus violente que celle de 1929, qui ne s’est terminée qu’avec la deuxième guerre mondiale.