Les travailleurs affiliés au syndicat des travailleurs du rail, maritimes et des transports ont débuté une action mardi 21 juin dans 13 des 22 sociétés ferroviaires du pays. Ils demandent des augmentations de salaire alors que leurs revenus ont baissé de 12% à cause de l’inflation ! Ils s’opposent aussi aux 2 900 licenciements prévus dans les métiers de la maintenance qui vont diminuer la sécurité des chemins fer. Car même dans les sociétés qui ont été nationalisées, le gouvernement veut licencier des travailleurs et augmenter les horaires et les cadences de ceux qui restent.
Le gouvernement conservateur propose de nouvelles lois pour briser les grèves en imposant des amendes gigantesques aux syndicats qui lanceraient des grèves soi-disant « illégales » et en introduisant des briseurs de grève par le biais d’agences d’intérim. Le chef des travaillistes, Keir Starmer demande quant à lui, sans honte, d’arrêter les grèves ! Il va jusqu’à menacer de sanctions les parlementaires travaillistes qui assisteront aux piquets de grève.
Les travailleurs ne peuvent vraiment compter que sur eux-mêmes.