Des mobilisations syndicales ont eu lieu ces deux dernières semaines pour dénoncer le projet de réforme de « l’évaluation des enseignants ». Ce projet prévoit qu’il suffira de deux rapports négatifs de la direction pour licencier sans indemnité un professeur même nommé. Il ne s’agit en réalité pas du tout d’évaluer les enseignants – ce qui pouvait être fait dans le passé par le service d’inspection qui a été complètement démantelé – mais de faire peur aux enseignants, de les mettre au pas et de supprimer leur statut de fonctionnaire !
Cette attaque contre le statut des enseignants n’est qu’une des attaques prévue par le gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles contre l’enseignement public avec le mal nommé « pacte d’excellence ».
Alors que l’école est en train de s’écrouler par manque de moyens, qu’il manque de nombreux professeurs, que les malades ne sont pas remplacés, que les classes sont surchargées, les locaux insuffisants et insalubres, qu’il n’y a pas assez de personnel administratif, de PMS, ouvrier et d’entretien… le gouvernement continue ses économies au détriment de l’enseignement.
Il prive ainsi de plus en plus de jeunes d’un enseignement convenable et les dégoûte de l’école alors que dans le même temps le budget de l’armée a doublé !
Les conditions d’apprentissages des jeunes ne sont pas le souci des ministres, qui par contre sont prêts à en faire de la chair à canon. Mais les jeunes n’accepteront pas cet avenir !