Depuis que Jürgen Conings, ex-caporal et instructeur de tir dans l’armée, est rentré chez lui avec des armes de guerre et a menacé des personnalités publiques, l’armée s’est trouvée obligée de mener quelques enquêtes en interne. Quelques mois après l’affaire Conings, c’est un autre officier qui se voyait retirer son habilitation à consulter des informations classifiées avant d’être renvoyé. Aujourd’hui un troisième militaire d’extrême droite, adepte des combats clandestins, a été exclu à son tour.
L’armée belge, comme la majorité des armées du monde, est noyautée par l’extrême droite, et ce n’est pas un hasard. Les partis d’extrême droite se préparent à défendre le capitalisme par la violence lorsque les travailleurs et la majorité de la population se révoltent. L’extrême droite est le dernier recours de la bourgeoisie lorsque la population refuse la conséquence des crises : le chômage massif, la réduction des salaires et la mobilisation militaire.
Pour l’extrême droite, l’armée régulière est un bon endroit pour apprendre et disposer d’armement en vue de servir de chiens de garde du capitalisme en crise contre la population.