La direction de Volvo Cars à Gand a décidé début septembre de diminuer la vitesse à la chaîne de montage de 7 secondes. On va souffler ?
Eh bien non ! Les 7 secondes ont en réalité servi de prétexte pour supprimer des postes et envoyer des collègues ailleurs, remplacer des anciens qui sont partis. Ainsi, au lieu de souffler, des ouvriers se retrouvent avec deux postes à faire en plus et la course est permanente. La charge de travail, l’épuisement sont doublés, voire triplés.
Pour les actionnaires, cela revient à faire faire autant de production ou presque, en payant bien moins de salaires. Bref, ils augmentent leurs profits avec notre sueur.