La direction de Volkswagen, propriétaire notamment d’Audi, a annoncé des licenciements massifs, des fermetures d’usines, des baisses de salaires de 10%, la suppression de primes pour les 120.000 travailleurs en Allemagne, et ils signalent que ce ne serait qu’une première étape.
La direction justifie ces attaques par la baisse de 21% des bénéfices de l’entreprise par rapport à l’année dernière à la même période pour l’ensemble de l’année écoulée, et par la baisse des ventes de voitures.
Mais même avec 21% en moins, cela fait encore 13 milliards d’euros de bénéfices, dont toute une partie ira dans la poche des actionnaires, de quoi payer 120.000 travailleurs au salaire médian brut pendant plus de deux ans !
Face à de telles attaques patronales, une riposte massive du monde du travail est nécessaire. Car le problème est loin de concerner seulement le secteur automobile.
Les licenciements et l’augmentation des cadences et de la précarité se multiplient dans tous les secteurs. Seule une mobilisation de tous les travailleurs pourrait faire reculer la bourgeoisie. Mais surtout, une telle riposte serait une étape décisive pour rappeler aux travailleurs leur force commune et préparer le renversement du capitalisme.