Suite à la grève de six jours à la fin juin, les travailleurs de Volkswagen Bratislava ont obtenu une augmentation de salaire de 13,5 % étalée sur deux ans et une prime immédiate de 500 €.
La direction avait menacé les travailleurs : avec l’augmentation des salaires de 16 % réclamés, ils deviendraient trop chers et perdraient leurs emplois ! Mais les travailleurs ne se sont pas laissés impressionner et ont mené leur grève avec détermination.
Maintenant c’est au tour des constructeurs d’automobiles d’être inquiets. Car la grève a reçu beaucoup de sympathie et de soutien dans la population. L’idée de faire grève a gagné d’autres entreprises, comme PSA à Trnava. La direction de Kia a pris les devants en cédant une augmentation de 8,8 %. En Tchéquie voisine, l’exemple pourrait également faire tache huile.
Par leur grève, les travailleurs n’ont pas seulement obtenu une augmentation de salaire, ils ont aussi fait la démonstration que les travailleurs peuvent être une force capable de faire reculer un patron.