Le 20 février dernier, des milliers de manifestants se sont retrouvés dans les rues au Maroc pour protester contre la vie chère, la dictature et la corruption. Comme partout, le Maroc est touché par des énormes hausses des prix, que ce soit dans l’alimentaire ou l’énergie.
La date était symbolique : en 2011, dans la foulée du printemps arabe, un mouvement de protestation avait commencé le 20 février au Maroc. À l’époque, le pouvoir avait cru s’en être débarrassé par une répression violente qui avait fait plusieurs morts.
Mais la situation économique catastrophique du pays ne peut manquer de révolter les travailleurs exaspérés de ne pas trouver de travail, ou d’avoir un salaire largement insuffisant pour vivre.
Au Maroc comme ailleurs, les travailleurs n’ont pas d’autre choix que de se battre pour améliorer leur condition.