Alors que le gouvernement ukrainien signe des accords de défense bilatéraux avec une série de pays (notamment les USA, et l’Union européenne), les plus grands financiers de la planète exigent de l’Ukraine qu’elle rembourse ses dettes.
Dans les conseils d’administration feutrés des groupes financiers, ce ne sont plus les discours hypocrites sur la défense de l’Ukraine et sa souveraineté, mais la dure réalité de la course au profit. Quand dans les tranchées, la situation militaire est loin d’être stabilisée, que les soldats russes et ukrainiens continuent de payer le prix du sang, les véritables objectifs du soutien des impérialistes à l’Ukraine rattrapent la population qui leur sert de chair à canon.
Les plus grands créanciers privés de l’Ukraine, comme l’américain BlackRock, le français Amundi ou le gestionnaire de fonds Pimco, exigent que l’Ukraine leur paye ses dettes. Ils avaient accordé un moratoire de deux ans et celui-ci prend fin le 1er août.
Alors ces vautours se rassemblent au-dessus des corps agonisants, et ont formé il y a quelques semaines un comité pour organiser avec le gouvernement de Zelensky, le dépeçage financier de la population ukrainienne.
Le cynisme de ces vampires n’a aucune limite. Le Crédit agricole, qui possède Amundi, tente de redorer son image en déclarant qu’il continuait à verser les salaires d’une soixantaine d’employés partis mourir sur le front.
Quant à BlackRock, il a promis d’aider à la création d’un fonds de développement de 15 milliards pour la reconstruction de l’Ukraine, une fois la guerre terminée. Le marché de la reconstruction est estimé à 500 milliards, il aiguise leurs appétits.
Cette guerre, comme toutes les autres, n’est dans l’intérêt que de ces exploiteurs. Par-delà toutes les frontières et les tranchées, il faut s’unir pour s’en débarrasser.