Une tromperie pour continuer le massacre

« Un jour qui restera gravé dans l’histoire » a déclaré la présidente de la commission européenne ; « Une victoire pour l’Ukraine » (Zelensky). Il n’y avait pas de mots trop forts pour vanter la décision du sommet des dirigeants européens, mercredi 14 décembre, « d’ouvrir les négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’Union Européenne ».

En réalité, les négociations d’adhésion ne sont qu’un soutien des dirigeants de l’UE à Zelensky pour faire patienter la population ukrainienne lassée de la guerre. Cela n’engage à rien. Pour rappel, les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE ont démarré en… 2005. 20 ans plus tard, la Turquie est plus loin que jamais de rejoindre l’UE, mais ses ressources et ses travailleurs n’ont jamais cessé d’être exploités par les grandes entreprises européennes.

Les dirigeants européens savent tous qu’il s’agit de jouer la comédie devant les peuples. Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, en théorie contre l’adhésion de l’Ukraine, est sorti de la salle au moment du vote… en échange de la promesse d’un versement de 10 milliards de fonds européens à la Hongrie.

Mais Orban est revenu pour s’opposer au vote d’un plan d’aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine, dont l’économie s’effondre. Le pays a perdu 300 000 hommes. Les destructions sont innombrables, les infrastructures et les usines partiellement paralysées.

Qu’ils soient en dehors de l’UE, comme l’Ukraine et la Turquie, ou dedans, comme la Grèce ou la Pologne, les pays les plus faibles sont soumis à la merci de la bourgeoisie des vieux et puissants pays capitalistes comme l’Allemagne, la France, l’Italie, qui dominent l’Union Européenne.

Le problème urgent c’est de mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Et cela, seuls les populations russes et ukrainiennes en ont les moyens.