Le gouvernement fédéral prie les communes « d’établir une stratégie locale de prévention et de lutte contre le radicalisme ». La Ville de Liège vient de nommer un responsable pour cette fonction. Celui-ci a une foule d’idées excellentes : « il faut maintenir le maillage associatif, donner une perspective aux jeunes si on veut les éloigner du radicalisme. » Ce responsable se dit pour le maintien d’une présence forte des services publics dans les quartiers, il préconise d’y réimplanter des services communaux, des bibliothèques, des clubs sportifs… Le bourgmestre, Willy Demeyer, s’est lui aussi penché sur la question. « Les jeunes, explique-t-il, doivent garder la foi dans l’égalité des chances. Ils doivent savoir que fournir des efforts nécessaire à l’école portera ses fruits, il faut qu’ils puissent décrocher un emploi ».
Le seul problème est que l’argent nécessaire est déjà partie dans les coffres forts des banquiers et des actionnaires des grandes entreprises. Les jeunes ont toutes les raisons de se révolter contre cette société capitaliste où seul compte le profit et qui génère chômage, racisme, guerres, terrorisme et répression.