Des milliers de places manquent pour les femmes, les hommes et les enfants qui demandent l’asile, mais le bourgmestre fait détruire par la police les tentes en carton où des jeunes migrants ont passé la nuit… Voilà la situation que réserve la Belgique à ceux qui ont fui la guerre et la misère provoquées par le capitalisme dans leur pays.
Et quelle réponse la ministre en charge de la migration donne-t-elle ? Elle enjoint Fedasil, le réseau chargé de l’accueil, de mettre à la porte des centres, dans le mois, tous les demandeurs d’asile qui ont un contrat de travail de longue durée.
Cette mesure est abjecte, elle met sous la coupe des marchands de sommeil tous ces travailleurs précaires et en plus elle oppose les migrants les uns aux autres. C’est comme le gouvernement qui oppose les travailleurs les uns aux autres, ceux qui ont un emploi et ceux qui sont au chômage, en maladie ou en invalidité.
Et en plus, rien n’est résolu ! 2 000 lits sont « libérés » mais ce sont 4 000 personnes ayant demandé l’asile qui n’ont pas de place !