Début avril, un réfugié Guinéen s’est immolé par le feu dans les toilettes de Fedasil, l’agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile. Un second réfugié marocain, enfermé au centre fermé de Merkplas après 16 ans passé en Belgique s’est suicidé peu après. Ces actes en disent long sur le traitement inhumain réservé aux réfugiés. Une politique uniquement motivée par la volonté des dirigeants politiques d’en faire des boucs émissaires dans une société qui s’appauvrit, non parce qu’elle ne peut créer suffisamment de richesses, mais parce qu’elle subit l’effondrement du capitalisme.