Salaires réduits pendant la pandémie, heures de vol (sans passagers) non payées, erreur de salaires, salaire en dessous du salaire minimum, etc. Cela fait plusieurs mois que les travailleurs de Ryanair expriment leur colère avec des grèves de deux ou trois jours. L’annonce d’un bénéfice de plus d’un milliard en 2022 avait poussé encore plus de travailleurs à réclamer une amélioration de leurs conditions de travail.
Face à leurs revendications, la direction de Ryanair avait tenté de casser la contestation sans rien lâcher, intimidant les grévistes individuellement par mail ou par des appels, menaçant de diminuer l’activité à Zaventem et donc de supprimer des postes, etc. Mais les menaces ont eu l’effet inverse et les grévistes annonçaient même qu’ils étaient prêts à faire grève un week-end sur deux.
Leur détermination a fait céder la direction qui s’est engagée à augmenter les salaires, respecter les jours de repos, prendre en compte les vols sans passager dans les heures de travail, en plus d’autres concessions comme la prise en charge de la visite médicale et des frais de déplacement, ou l’augmentation des chèques repas.
Les travailleurs de Ryanair ont en tout cas gagné la force de s’assurer que les engagements de la direction soient bien tenus.