Une « liberté » très encadrée

Comparant les assassinats de la semaine dernière à un « 11 septembre français », des dirigeants politiques français réclament la mise en place d’un « Patriot Act » à la française.

En 2001, aux États-Unis, le Patriot Act avait rendu légaux l’espionnage sans mandat, la mise sur écoute, l’accès aux comptes ou aux données médicales de milliers d’étrangers et de citoyens américains. Le 11 septembre, ce fut aussi l’ignoble camp de Guantanamo et la généralisation de la torture par la CIA. L’efficacité de telles mesures n’est pas démontrée. Comme on vient de le vérifier. Par contre, elles peuvent servir à brider les libertés dont disposent encore les citoyens.

Ce n’est pas la société dont rêve la majorité de ceux qui ont marché dimanche pour la liberté d’expression.