Le nombre de sans-abris est en hausse constante depuis 10 ans. Le recensement bruxellois de 2020 en dénombrait 5 300, en hausse de 30% par rapport à 2018.
D’après les associations de terrain, cette forte augmentation est liée à la crise du covid qui a plongé de nombreuses familles dans la précarité, et le confinement qui a augmenté le nombre de femmes victimes de violences conjugales qui se retrouvent aujourd’hui à la rue. Une autre cause de l’augmentation des SDF est le manque de places disponibles dans les centres d’accueil pour réfugiés ainsi que le manque de place en hôpital psychiatrique.
On dénombre de plus en plus de familles et de jeunes à la rue et les associations craignent que ça ne fasse que s’amplifier suite aux augmentations des prix de l’énergie annoncées.
Les associations de terrains dénoncent le manque de moyens alloués, à la veille de l’hiver leurs capacités d’accueil sont déjà dépassées : tous les jours, le Samu social, la Croix rouge… se voient contraints de refuser du monde ; et les ouvertures supplémentaires prévues sont déjà insuffisantes.
Comment tolérer que des gens vivent à la rue alors que des millions de mètres carrés sont inoccupés pour cause de spéculation immobilière ! Alors que quelques familles de capitalistes accumulent des milliards, des familles de travailleurs se retrouvent à la rue ou sont menacés de s’y retrouver ainsi que les plus fragiles d’entre nous !
Et ces chiffres ne représentent que la partie émergée de l’iceberg puisqu’ils ne tiennent pas compte des personnes mal logées ou logées chez des amis. Une société qui n’est pas capable d’assurer un toit à chacun, alors que des fortunes s’accumulent dans les mains de quelques-uns ne mérite que d’être renversée !