Alors que la guerre en Ukraine se poursuit depuis plus de deux ans et demi, Zelensky a proposé un soi-disant « plan de victoire » aux membres de l’OTAN. Ce plan inclut une demande d’adhésion inconditionnelle à l’OTAN ainsi que l’utilisation des missiles longue portée contre le territoire russe.
Zelensky prévoit également que les pays les plus impliqués dans l’aide militaire à l’Ukraine auront un accès prioritaire aux ressources ukrainiennes, montrant par là que la motivation des pays occidentaux n’est pas la défense des Ukrainiens, mais l’accaparement des terres et ressources ukrainiennes par les capitalistes. De plus, des soldats ukrainiens pourraient être intégrés en tant que mercenaires dans des bases de l’OTAN.
Ce plan est en réalité une volonté de se lier aux capitalistes occidentaux voulant mettre la main sur les marchés ukrainiens quitte à risquer une escalade supplémentaire dans le conflit au mépris de la vie des soldats et de la population.
L’armée ukrainienne, déjà en difficulté pour recruter les 500 000 soldats souhaités par Zelensky et les oligarques ukrainiens au pouvoir, connaît de plus en plus de désobéissance et de désertions. Depuis le début de la guerre en février 2022, les chiffres officiels sont en forte augmentation : de 3 342 cas en 2022, à 7 883 en 2023, et près de 15 559 pour les huit premiers mois de 2024. Il y en a probablement bien plus. Un officier ukrainien se serait suicidé après avoir refusé de lancer ses hommes dans une mort certaine.
Les soldats ukrainiens se sont engagés au début dans un élan de patriotisme pour défendre le pays, mais ils s’aperçoivent qu’ils meurent pour les profits d’oligarques corrompus et de capitalistes occidentaux.
Dans l’histoire des guerres, des moments de fraternisation spontanée entre soldats soi-disant « ennemis », ont pu imposer une fin des hostilités. Si le refus des soldats de participer à une guerre, qu’ils jugent de plus en plus absurde, se répandait chez les Russes et les Ukrainiens cela pourrait offrir une perspective pour les populations.