Des documents confidentiels américains ont fuité, révélant que plusieurs pays occidentaux sont déjà présents militairement en Ukraine à travers quelques forces spéciales. Ainsi l’Angleterre, la Lettonie, la France, les États-Unis et les Pays-Bas, qui prétendaient jusqu’à présent uniquement envoyer des armes, avancent déjà leur pions pour être en bonne position pour le partage des ressources et des industries ukrainiennes.
C’est pas passé loin
Selon les mêmes documents, un avion britannique aurait failli être abattu par un missile russe, officiellement en raison d’une erreur technique. Le journal New York Times, qui commente l’événement, n’hésite pas à rappeler que si le missile avait touché sa cible, cela aurait pu entraîner une entrée directe de la Grande-Bretagne dans le conflit…
La Hongrie rappelée à l’ordre impérialiste
Face aux risques d’une extension de la guerre en Ukraine, ou du déclenchement d’une guerre du côté de Taïwan, l’Otan resserre les rangs.
Bien que la Hongrie soit une dictature, elle fait partie de l’OTAN mais pour les dirigeants des Etats-Unis, elle n’est pas assez antirusse. L’ambassade américaine a ainsi financé une campagne de propagande antirusse en Hongrie. Les États-Unis ont aussi fait pression sur le gouvernement pour que la Hongrie se retire d’une banque russe d’investissement, accusée de menacer la sécurité de l’Europe et de l’OTAN.
Les rapaces de la reconstruction
Si une partie des capitalistes, comme ceux de l’armement, souhaitent faire durer la guerre en Ukraine le plus longtemps possible, d’autres lorgnent déjà sur les juteux marchés de la reconstruction du pays.
La Commission européenne a ainsi annoncé la mise en place d’une plateforme de coordination, et la Banque Européenne d’Investissement a créé un Fonds spécial, afin de récolter des fonds. Le coût de la reconstruction est déjà évalué à 411 milliards, qui vont venir alimenter les profits des géants occidentaux de l’industrie et de l’immobilier qui sauront obtenir les marchés.
Les capitalistes de l’armement en veulent plus
Le patron du fabricant de blindés Arquus se plaint des commandes trop faibles de l’État français. Les capacités de production de ses usines lui permettraient de monter à deux chars par jour, voire même à quatre, alors qu’Arquus en produit pour l’instant seulement quatre par semaine. En somme, il verrait bien la France se lancer dans une économie de guerre, augmentant encore radicalement ses dépenses militaires et ainsi les profits des marchands de canons.
Quand la guerre nous inspire l’horreur, eux y voient leurs intérêts.
Du blabla et des canons
Macron veut se démarquer des USA en s’affirmant « alliés des États Unis, mais pas aligné ». Des paroles en l’air pour l’impérialisme français de second rang qui ne peut se défaire de la soumission à la domination américaine.
Pendant ce temps, au nom d’un nationalisme français, Macron, les capitalistes et l’État continuent de préparer l’industrie et la population, à une économie de guerre et au risque d’un conflit militaire débordant l’Ukraine.